La pierre-papier est une alternative particulièrement intéressante à l’immobilier physique : vous percevez des loyers et vous profitez de tous les points forts de la pierre, que ce soit en termes de rendement que du point de vue fiscal. La pierre-papier est une grande famille qui réunit plusieurs classes d’actifs que sont les SCPI, les OPCI, les SIIC, les SCI, les SARL de famille ou encore les OPCI FILM. Cependant, ce sont les SCPI – sociétés civiles de placement immobilier – qui sortent du lot : focus sur ces actifs.
Les points communs pour tous les placements pierre-papier
Avant de nous intéresser aux SCPI, résumons les points communs pour tous les placements pierre-papier que nous venons de mentionner.
En premier lieu s’inscrit le prix du ticket d’entrée à la portée de tous les budgets : il est de quelques centaines d’euros.
Deuxième point fort : la gestion prise en main par un professionnel qui vous fait profiter de son expertise grâce à ses connaissances du marché immobilier, des cycles, de même que des marchés financiers – pour certaines classes d’actifs, que nous aborderons plus bas.
Troisième atout : vous encaissez des loyers sans effort – ceux-ci sont des dividendes. En effet, l’ensemble de la gestion locative est supportée par l’exploitant ou le gérant.
Quatrième avantage : la liberté de gérer les parts souscrites comme bon vous semble. Vous décidez de la durée de détention, du moment du désinvestissement, de la cession ou encore de la transmission, en fonction de vos objectifs.
Cinquième point fort : vous revêtez le statut d’associé et vous prenez part aux décisions lors des votes en assemblée générale.
Les SCPI : un placement reconnu pour ses multiples atouts
En plus de tous ces avantages, les SCPI se démarquent par leur excellent rapport rendement-risques. Elles vous font profiter d’un taux de distribution annuel moyen de 4.4%. Celui-ci est de plus de 6% pour les jeunes SCPI de rendement, et un peu moins significatif pour les SCPI fiscales, de l’ordre de 3%. À ce rendement très honorable s’ajoute leur bonne tenue de route. Les risques sont limités du fait de leur composition en immobilier uniquement.
Les autres placements pierre-papier génèrent en effet plus de risques – par exemple les OPCI – la contrepartie de leur rendement élevé. Celui-ci est d’ailleurs dû à sa composition en valeurs mobilières (actions et obligations) à hauteur de 30% à 40% de leur portefeuille. Ainsi, les rendements sont imprévisibles et sont fortement dépendants de la santé du marché. En revanche, les OPCI sont plus liquides – c’est d’ailleurs leur principal avantage, en plus de permettre une plus large diversification en termes de classes d’actifs.
Les SCPI disposent d’un parc extrêmement diversifié, à la différence des SCI (sociétés civiles immobilières) et des SARL de famille. Ces dernières ont plutôt vocation à gérer de l’immobilier en indivision. Quant aux SCPI, elles détiennent différentes typologies de biens à multiples vocations. D’où la possibilité de mettre en place une stratégie de diversification plus pointue et de manière personnalisée.
Les SCPI sont non cotées en bourse, à la différence des SIIC (sociétés d’investissement immobilier coté). Ces dernières subissent donc plus de fluctuations que les SCPI et sont plus volatiles. En effet, elles sont corrélées aux marchés financiers et sont à l’issue d’un risque de perte en capital plus élevé.
En conclusion, le feu est vert pour investir dans les SCPI pour vous constituer votre portefeuille pierre-papier sans contrainte. Vous pouvez aussi diversifier avec ces autres classes d’actifs, en réalisant un comparatif des points forts et des inconvénients, de même que des risques, afin de déterminer les allocations. Un conseiller en gestion de patrimoine indépendant pourra vous guider sur la stratégie que vous mettrez en place pour en tirer le maximum de profit.
